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Maillane: Sur les pas de Frédéric Mistral


Près de 30 adhérent(e)s se sont retrouvé(e)s à Maillane le 13 janvier pour un après-midi consacré à l’enfant du pays : Frédéric Mistral. Trois lieux emblématiques étaient au programme de cette visite : sa dernière maison, sa sépulture et sa maison d’enfance.


Sa dernière maison, c’est celle qu’il a fait construire au centre du village en 1875 juste devant la maison dite du Lézard.

Il avait décidé qu’à sa mort (survenue en 1914), et à celle de son épouse Marie (en 1943), la maison reviendrait à la commune de Maillane à condition que l’intégralité du mobilier ainsi que la décoration soient conservées en l’état. Cet engagement a été respecté et cette maison est aujourd’hui le musée Frédéric Mistral.




En parcourant les différentes pièces du rez-de-chaussée et de l’étage avec notre guide, il semble que l’écrivain pourrait nous apparaître à son bureau ou dans sa salle à manger.


Frédéric Mistral repose au cimetière de Maillane sous un mausolée imposant qu’il avait fait édifier d’après le modèle du « pavillon de la Reine Jeanne » aux Baux de Provence.



Sur le fronton figure l’étoile à 7 branches, emblème des félibres, membres du Félibrige, mouvement littéraire qu’il avait fondé en 1854. A sa demande son nom ne figure pas sur le monument.


René Moucadel, professeur de provençal et écrivain, très engagé dans la vie et la culture de son village, a eu la gentillesse de nous faire visiter l'église et le cimetière tout en nous parlant de la vie de Frédéric Mistral.



Notre après-midi se termine au Mas du Juge, face aux Alpilles, maison natale de Frédéric Mistral qui y voit le jour en 1830.

Sophie apparentée au poète par son grand-père, nous fait découvrir avec passion, ce lieu qui a beaucoup compté pour Mistral, là où il a écrit son œuvre majeure : Mireille. La propriété n’est pas toujours restée en possession de la famille Mistral ; en conséquence le lieu n’a pas été conservé intégralement dans l’état où il se trouvait à l’époque de Frédéric Mistral. Nous visitons toutefois la cuisine transformée en petit musée, où une longue table massive en bois est le seul mobilier restant qu’a pu utiliser Mistral. A la mort de son père en 1855 il doit quitter le mas pour s’installer dans la maison du lézard. En effet c’est Louis, l’aîné – son demi-frère – qui hérite du mas du Juge.


Cet après-midi a été bien rempli et apprécié par les participant(e)s.





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